Dans l’édition de novembre 2024, la majorité municipale nous consacre l’intégralité de sa tribune, sans respecter le règlement intérieur du conseil municipal. Chaque groupe politique dispose d’un nombre de caractères précis, mais la majorité s’autorise à dépasser largement cette contrainte. En revanche, les oppositions sont rigoureusement tenues de respecter la limite, leurs textes sont même coupés dès qu’ils la dépassent. La majorité agit comme dans une vieille série des années 70, Davy Crockett, jouant le rôle de la majorité qui n’a peur de rien.

Cela évoque aussi l’histoire des trous dans les trottoirs. Un habitant attend depuis 4 ans, autrement dit, depuis le début du mandat, que des travaux soient réalisés pour éliminer un danger sur un trottoir. Pourtant, rien n’a été fait. D’après lui, la majorité aurait laissé entendre que cela pourrait être dû au fait qu’il ne vote pas dans la commune !

Serait-il possible d’agir différemment en 2025 ? Espérons-le. Car, sans nous, les commissions d’appel d’offres ne pourraient pas toujours se tenir. Malgré cinq titulaires et cinq suppléants, la majorité n’a pas réussi, à deux reprises, à garantir une présence minimale.  Par respect pour les services et leur travail, nous sommes restés.

Et que dire du déménagement des agents de police municipale, qui ont dû eux-mêmes assurer leur propre déménagement un samedi, en utilisant leurs véhicules de service. Est-ce vraiment une façon de respecter ces agents ?

De notre côté, nous nous exprimons uniquement lorsque cela est nécessaire.  Pourtant, il semble que la majorité municipale n’ait d’autre préoccupation que de guetter nos interventions. Elle est plus préoccupée par les oppositions que par les problèmes concrets des habitants. Cela nous faire sourire.